bpv_173673 - MACRINO Tétradrachme syro-phénicien
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Articolo venduto sul nostro negozio
Prezzo : 140.00 €
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Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 217-218
Nome della officina / città: Beroea, Syrie, Cyrrhestica
Metallo : billone
Diametro : 24 mm
Asse di coniazione : 7 h.
Peso : 13,12 g.
Commenti sullo stato di conservazione:
Flan étroit et une partie des légendes manque
N° nelle opere di riferimento :
Diritto
Descrittivo diritto : Buste de Macrin à droite, lauré, drapé et cuirassé, vu de trois-quarts en arrière, les deux rubans derrière la tête (A*2).
Legenda diritto : AUT K. MA. OP... SE. MAKRINOS SE, (Autokratoros Kaisaros Markos Opellios Seuhros Makrinos Sebastos).
Traduzione diritto : (L’empereur césar Marc Opel Sévère Macrin auguste).
Rovescio
Descrittivo rovescio : Aigle debout à droite, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à gauche, tenant dans son bec une couronne feuillée, un griffon ailé de face entre les pattes, B - E dans le champ sous les pattes de l’aigle.
Legenda rovescio : DHMARC. EX. UPATOS PP..
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul père de la patrie).
Commento
Cet exemplaire fait partie de la série finale avec le titre de Père de la Patrie.
La série des Macrins à Beroea est très particulière pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, les frappes sont en quantités importantes, supérieures à celles de Caracalla, et une grande partie sont des hybrides de revers avec la série de Caracalla. Les exemplaires hybrides portant la marque du quatrième consulat sont si nombreux qu’il semble impossible que tant de coins de revers aient été préparés pour Caracalla. Il faut bien admettre que ces coins portant la mention d’un quatrième consulat furent bien frappés pour Macrin, ce d’autant plus qu’un type hybride de revers porte une palme dans le champ, ce qui n’est pas connu pour Caracalla. Enthousiasme mal placé du maitre de l’atelier, admirateur de Macrin ?
Le graveur de l’atelier ne change pas, sauf pour un type de Diaduménien, particulièrement rare, et un type de Macrin qui sont d’un même graveur nouveau.
La série se divisant en deux par les graveurs (Macrin Prieur 889 et Diaduménien Prieur 897 pour le nouveau graveur, le reste pour celui déjà présent sous Caracalla), on doit remarquer que si les deux présentent des hybrides, seule la série au nouveau graveur présente la palme. Elle devrait se ranger chronologiquement en premier, la seconde présentant certains revers avec la légende PP ( Père de la Patrie) qui n’est pas donnée immédiatement.
La fameuse palme que l’on trouve dans le champ de la première série de Macrin et de Diaduménien laisse perplexe : distinction accordée à la ville par Macrin ?
Si l’attribution de cette série à Beroea, l’antique Alep ou Halab, est certaine par les initiales BE dans le champ du revers, l’interprétation du symbole ne l’est pas, ni même sa lecture. Pour Henri Seyrig dans Antiquités Syriennes 84, le symbole représenterait un lion cornu et ailé vu de face mais les commentateurs le décrivent plutôt comme un griffon vu de face. Nous suivons cette interprétation car tous les lions symboliques sur les tétradrachmes syro-phéniciens sont représentés de profil et aisément identifiables. La statue cultuelle représentée ici devait être très particulière pour ne présenter que deux pattes. Les deux courbes sur la tête en plus des cornes et des ailes ne rappellent rien de particulier. On ne connaît pas encore de frappe de présentation pour la série, avec le revers complètement consacré au symbole, sans aigle, et il est probable que la découverte d’un exemplaire permettra une interprétation plus pertinente.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante et un exemplaires sont maintenant répertoriés. Cet exemplaire est le 0896_032.
La série des Macrins à Beroea est très particulière pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, les frappes sont en quantités importantes, supérieures à celles de Caracalla, et une grande partie sont des hybrides de revers avec la série de Caracalla. Les exemplaires hybrides portant la marque du quatrième consulat sont si nombreux qu’il semble impossible que tant de coins de revers aient été préparés pour Caracalla. Il faut bien admettre que ces coins portant la mention d’un quatrième consulat furent bien frappés pour Macrin, ce d’autant plus qu’un type hybride de revers porte une palme dans le champ, ce qui n’est pas connu pour Caracalla. Enthousiasme mal placé du maitre de l’atelier, admirateur de Macrin ?
Le graveur de l’atelier ne change pas, sauf pour un type de Diaduménien, particulièrement rare, et un type de Macrin qui sont d’un même graveur nouveau.
La série se divisant en deux par les graveurs (Macrin Prieur 889 et Diaduménien Prieur 897 pour le nouveau graveur, le reste pour celui déjà présent sous Caracalla), on doit remarquer que si les deux présentent des hybrides, seule la série au nouveau graveur présente la palme. Elle devrait se ranger chronologiquement en premier, la seconde présentant certains revers avec la légende PP ( Père de la Patrie) qui n’est pas donnée immédiatement.
La fameuse palme que l’on trouve dans le champ de la première série de Macrin et de Diaduménien laisse perplexe : distinction accordée à la ville par Macrin ?
Si l’attribution de cette série à Beroea, l’antique Alep ou Halab, est certaine par les initiales BE dans le champ du revers, l’interprétation du symbole ne l’est pas, ni même sa lecture. Pour Henri Seyrig dans Antiquités Syriennes 84, le symbole représenterait un lion cornu et ailé vu de face mais les commentateurs le décrivent plutôt comme un griffon vu de face. Nous suivons cette interprétation car tous les lions symboliques sur les tétradrachmes syro-phéniciens sont représentés de profil et aisément identifiables. La statue cultuelle représentée ici devait être très particulière pour ne présenter que deux pattes. Les deux courbes sur la tête en plus des cornes et des ailes ne rappellent rien de particulier. On ne connaît pas encore de frappe de présentation pour la série, avec le revers complètement consacré au symbole, sans aigle, et il est probable que la découverte d’un exemplaire permettra une interprétation plus pertinente.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante et un exemplaires sont maintenant répertoriés. Cet exemplaire est le 0896_032.