E-auction 93-48382 - bpv_305478 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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SENZA COSTI PER GLI ACQUIRENTI.
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Valutazione : | 50 € |
Prezzo : | 21 € |
Offerta maxima : | 30 € |
Data di fine vendita : | 26 gennaio 2015 16:08:30 |
partecipanti : | 3 partecipanti |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 215-217
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 25,00 mm
Asse di coniazione : 1 h.
Peso : 13,60 g.
Commenti sullo stato di conservazione:
Usure raisonnable mais nettoyage meurtier
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0224_109 de la base TSP
Diritto
Descrittivo diritto : Tête laurée de Caracalla à droite, avec une barbe fournie et la moustache tombante, l’un des rubans de la couronne de laurier passant sur l’épaule.
Legenda diritto : AUT K. M. A.- .ANTWNEINOS S-EB (Autokrator Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos)
Traduzione diritto : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Rovescio
Descrittivo rovescio : Aigle à gauche, ailes écartées, tête et queue à droite, tenant un cuissot d’animal sacrificiel dans ses serres, souris à droite, et une couronne perlée de lauriers dans son bec.
Legenda rovescio : DHMARC. EX. UPATO. D., .D. .E.
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commento
On sépare les frappes massives de la guerre parthique en deux groupes : avec ou sans Delta Eta dans le champ du revers. Le classement chronologique des Delta Eta en deuxième position s’impose puisque ces deux lettres se retrouveront sur les frappes de Macrin, de Diaduménien et d’Elagabal mais ne se trouvent jamais auparavant.
Faute de mieux, on a voulu voir dans ces deux lettres les initiales de la légende de revers, ce qui reviendrait à “T(ribun), C(onsul)”... ce qui ne fait guère de sens. Nos connaissances en grec étant plus que limitées, nous ne pourrons pas confirmer une autre hypothèse qui rattacherait ces deux lettres au classique “SC” (Senatus Consulto, avec l’accord du Sénat) des bronzes de l’atelier de Rome. On a souvent le sentiment en étudiant les tétradrachmes syro-phéniciens que plusieurs pouvoirs politiques ont pu avoir été en jeu permanent, les services impériaux, le Trésor militaire, parfois l’empereur, la municipalité d’Antioche et peut-être les fiscs provinciaux car la question du financement des émissions apparemment concurrentes et simultanées ne peut s’expliquer qu’ainsi. Ne pourrait-on pas penser que ces lettres correspondent à “Avec l’accord du Sénat d’Antioche”, l’identité d’initiales avec la légende du revers n’étant qu’une coïncidence ? Nous laissons à des hellénistes distingués de trouver à quoi correspondent réellement ces initiales.
La qualité de gravure et de frappe est toujours bonne, voire très bonne, mais l’empereur commence à voir son portrait vieillir et les rides épaisses qui marquent son front sur cet exemplaire en sont une bonne illustration.
On peut raisonnablement penser que les graveurs ont voulu exprimer la personnalité autant que l’aspect réel - l’empereur n’a que 28 ans - en exagérant ces traits. On peut aussi penser que la vie de débauche dont son père avait essayé de l’extraire, par exemple en organisant une campagne un peu superflue en Bretagne, l’a profondément marqué. La moue dédaigneuse de la plupart de ses portraits est induite par la pointe de sa moustache, qu’il portait manifestement tombante.
Richard McAlee ne fait pas de distinction de légendes et n’a qu’une référence, 681, pour les Prieur 224, 224A et 225.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent quatre-vingt trois exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Yale (7), Paris (6), Berne, ANS (3), Jérusalem, British Museum, Israel State Museum et Boston (ex Gush Halav Hoard).
The massive strikes of the Parthian War are divided into two groups: with or without Delta Eta in the reverse field. The chronological classification of Delta Eta in second position is necessary since these two letters will be found on the strikes of Macrinus, Diadumenianus and Elagabalus but are never found before.
For lack of anything better, we wanted to see in these two letters the initials of the reverse legend, which would amount to “T(ribun), C(onsul)”. . . which hardly makes sense. Our knowledge of Greek being more than limited, we will not be able to confirm another hypothesis which would link these two letters to the classic “SC” (Senatus Consulto, with the agreement of the Senate) of the bronzes from the workshop of Rome. When studying the Syro-Phoenician tetradrachms, one often has the feeling that several political powers may have been in permanent play: the imperial services, the military treasury, sometimes the emperor, the municipality of Antioch and perhaps the provincial tax authorities, because the question of financing apparently competing and simultaneous issues can only be explained in this way.. Could we not think that these letters correspond to “With the agreement of the Senate of Antioch”, the identity of initials with the legend on the reverse being only a coincidence? We leave it to distinguished Hellenists to find out what these initials really correspond to.
The quality of the engraving and striking is still good, even very good, but the emperor's portrait is beginning to age and the thick wrinkles that mark his forehead on this example are a good illustration of this..
It is reasonable to assume that the engravers wanted to express the personality as much as the real appearance - the emperor was only 28 years old - by exaggerating these features.. We can also think that the life of debauchery from which his father had tried to extract him, for example by organizing a somewhat superfluous campaign in Brittany, had a profound effect on him.. The disdainful pout in most of his portraits is induced by the tip of his moustache, which he obviously wore drooping..
Richard McAlee does not distinguish between legends and has only one reference, 681, for Priors 224, 224A and 225.
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, one hundred and eighty-three examples are now listed, including in museums such as Yale (7), Paris (6), Bern, ANS (3), Jerusalem, British Museum, Israel State Museum and Boston (formerly Gush Halav Hoard).
Faute de mieux, on a voulu voir dans ces deux lettres les initiales de la légende de revers, ce qui reviendrait à “T(ribun), C(onsul)”... ce qui ne fait guère de sens. Nos connaissances en grec étant plus que limitées, nous ne pourrons pas confirmer une autre hypothèse qui rattacherait ces deux lettres au classique “SC” (Senatus Consulto, avec l’accord du Sénat) des bronzes de l’atelier de Rome. On a souvent le sentiment en étudiant les tétradrachmes syro-phéniciens que plusieurs pouvoirs politiques ont pu avoir été en jeu permanent, les services impériaux, le Trésor militaire, parfois l’empereur, la municipalité d’Antioche et peut-être les fiscs provinciaux car la question du financement des émissions apparemment concurrentes et simultanées ne peut s’expliquer qu’ainsi. Ne pourrait-on pas penser que ces lettres correspondent à “Avec l’accord du Sénat d’Antioche”, l’identité d’initiales avec la légende du revers n’étant qu’une coïncidence ? Nous laissons à des hellénistes distingués de trouver à quoi correspondent réellement ces initiales.
La qualité de gravure et de frappe est toujours bonne, voire très bonne, mais l’empereur commence à voir son portrait vieillir et les rides épaisses qui marquent son front sur cet exemplaire en sont une bonne illustration.
On peut raisonnablement penser que les graveurs ont voulu exprimer la personnalité autant que l’aspect réel - l’empereur n’a que 28 ans - en exagérant ces traits. On peut aussi penser que la vie de débauche dont son père avait essayé de l’extraire, par exemple en organisant une campagne un peu superflue en Bretagne, l’a profondément marqué. La moue dédaigneuse de la plupart de ses portraits est induite par la pointe de sa moustache, qu’il portait manifestement tombante.
Richard McAlee ne fait pas de distinction de légendes et n’a qu’une référence, 681, pour les Prieur 224, 224A et 225.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent quatre-vingt trois exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Yale (7), Paris (6), Berne, ANS (3), Jérusalem, British Museum, Israel State Museum et Boston (ex Gush Halav Hoard).
The massive strikes of the Parthian War are divided into two groups: with or without Delta Eta in the reverse field. The chronological classification of Delta Eta in second position is necessary since these two letters will be found on the strikes of Macrinus, Diadumenianus and Elagabalus but are never found before.
For lack of anything better, we wanted to see in these two letters the initials of the reverse legend, which would amount to “T(ribun), C(onsul)”. . . which hardly makes sense. Our knowledge of Greek being more than limited, we will not be able to confirm another hypothesis which would link these two letters to the classic “SC” (Senatus Consulto, with the agreement of the Senate) of the bronzes from the workshop of Rome. When studying the Syro-Phoenician tetradrachms, one often has the feeling that several political powers may have been in permanent play: the imperial services, the military treasury, sometimes the emperor, the municipality of Antioch and perhaps the provincial tax authorities, because the question of financing apparently competing and simultaneous issues can only be explained in this way.. Could we not think that these letters correspond to “With the agreement of the Senate of Antioch”, the identity of initials with the legend on the reverse being only a coincidence? We leave it to distinguished Hellenists to find out what these initials really correspond to.
The quality of the engraving and striking is still good, even very good, but the emperor's portrait is beginning to age and the thick wrinkles that mark his forehead on this example are a good illustration of this..
It is reasonable to assume that the engravers wanted to express the personality as much as the real appearance - the emperor was only 28 years old - by exaggerating these features.. We can also think that the life of debauchery from which his father had tried to extract him, for example by organizing a somewhat superfluous campaign in Brittany, had a profound effect on him.. The disdainful pout in most of his portraits is induced by the tip of his moustache, which he obviously wore drooping..
Richard McAlee does not distinguish between legends and has only one reference, 681, for Priors 224, 224A and 225.
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, one hundred and eighty-three examples are now listed, including in museums such as Yale (7), Paris (6), Bern, ANS (3), Jerusalem, British Museum, Israel State Museum and Boston (formerly Gush Halav Hoard).