bpv_295836 - AUGUSTO Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2013)
Prezzo : 240.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2013)
Prezzo : 240.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: An 29 et 13e consulat
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : argento
Diametro : 26 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Peso : 14,22 g.
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0054_029 de la base TSP
Diritto
Descrittivo diritto : Tête laurée d’Auguste à droite entouré de la stemma (O*).
Legenda diritto : KAISAROS SE-BASTOU (Kaisaros Sebastou).
Traduzione diritto : (César Auguste).
Rovescio
Descrittivo rovescio : Tyché (Ville d’Antioche) tourelée, voilée et drapée assise à droite sur un rocher, tenant une palme de la main droite ; à ses pieds à droite, l’Oronte nageant à droite.
Legenda rovescio : ETOUS - QK - NIKHS/ (UPAT) IG (Etous Nikhs).
Traduzione rovescio : Nouvelle année victorieuse 29 / Treizième consulat / monogramme d’Antioche.
Commento
Ce millésime se trouve à cheval sur la 29e année du règne et le passage du douzième au treizième consulat. Ce chevauchement fut certainement bref sur le douzième consulat puisque la version de l’an 29 avec le treizième consulat est dix fois plus commune.
Cette émission, qui s’étend de l’an 27 (5 AC) à la mort de l’Empereur, en l’an 44 du règne (14 AD) présente un type religieux plus oecuménique que ceux qu’utilisèrent les Séleucides : la Tyché de la ville d’Antioche. On peut penser que l’Antioche de l’époque, probablement une ville de 150 à 200.000 habitants, était un creuset de cultes différents et que les Romains, plutôt que d’imposer un dieu particulier, choisirent une image dans laquelle tous les Antiochéens, voire tous les habitants de la région, pouvaient se reconnaître. La statue de la Tyché représentée au revers, était la statue cultuelle de l’artiste Eutychides, si célèbre que des copies d’époque nous en sont parvenues.
À noter que le Cabinet des Médailles de Paris conserve un faux pour servir, plaqué, à ce millésime. Il n’a pas encore été possible de décider si les coins utilisés sont d’origine et officiels ou non.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante-treize exemplaires sont maintenant répertoriés, dont huit en musées ou collections publiques (Paris, British Museum, Copenhague, Glasgow, ANS, Berlin, deux exemplaires, et Yale).
Cette émission, qui s’étend de l’an 27 (5 AC) à la mort de l’Empereur, en l’an 44 du règne (14 AD) présente un type religieux plus oecuménique que ceux qu’utilisèrent les Séleucides : la Tyché de la ville d’Antioche. On peut penser que l’Antioche de l’époque, probablement une ville de 150 à 200.000 habitants, était un creuset de cultes différents et que les Romains, plutôt que d’imposer un dieu particulier, choisirent une image dans laquelle tous les Antiochéens, voire tous les habitants de la région, pouvaient se reconnaître. La statue de la Tyché représentée au revers, était la statue cultuelle de l’artiste Eutychides, si célèbre que des copies d’époque nous en sont parvenues.
À noter que le Cabinet des Médailles de Paris conserve un faux pour servir, plaqué, à ce millésime. Il n’a pas encore été possible de décider si les coins utilisés sont d’origine et officiels ou non.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante-treize exemplaires sont maintenant répertoriés, dont huit en musées ou collections publiques (Paris, British Museum, Copenhague, Glasgow, ANS, Berlin, deux exemplaires, et Yale).