fme_370748 - PRIMO IMPERO Médaille du duc d’Enghien, Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé
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Articolo venduto sul nostro negozio (2016)
Prezzo : 90.00 €
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Tipo : Médaille du duc d’Enghien, Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé
Data: 1804
Nome della officina / città: France
Metallo : stagno
Diametro : 41 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Incisore GATTEAUX Jacques-Édouard (1788-1881)
Peso : 33 g.
Orlo : lisse
Diritto
Titolatura diritto : L. A. H. DE BOURBON CONDE - DUC D’ENGHIEN.
Descrittivo diritto : Buste à gauche du duc d’Enghien.
Rovescio
Titolatura rovescio : PERIIT HEROS // VINCENNAE XXI MART / MDCCCCIV.
Descrittivo rovescio : Cheval à droite, près d’une tente d’armée ; un écu aux armes de France à ses pieds.
Commento
Médaille signée E. GATTEAUX au droit. Jacques-Édouard Gatteaux, né le 4 novembre 1788 à Paris où il est mort le 9 février 1881, est un sculpteur et graveur en médailles français. On lui doit de nombreuses médailles, dont celles qui représentent Corneille, La Fontaine, Buffon, Malherbe, Rabelais, La Fayette, le sacre de Charles X et l'avènement de Louis-Philippe. Il est l'auteur des bustes en marbre de Rabelais et de Michel-Ange, ainsi que de la statue d'Anne de Beaujeu dans la série Reines de France et Femmes illustres du jardin du Luxembourg à Paris. En 2004, le musée du Louvre a préempté, lors d'une vente Sotheby's à Paris, un bronze de Jacques-Édouard Gatteaux représentant Minerve daté de 1843 (hauteur 74 cm).
Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé (Chantilly, 1772 – Vincennes, 21 mars 1804) est un prince du sang français. Il est le 10e et dernier duc d'Enghien.
Fils unique de Louis, dernier prince de Condé et de Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d'Orléans, il est le dernier descendant de la Maison de Condé.
Après un début d'union romanesque, ses parents se séparent en 1781. Sa mère est confinée au château de Chantilly.
Dès 1789, quelques jours après la prise de la Bastille et devant les troubles révolutionnaires, le jeune duc d'Enghien, âgé de 17 ans, rejoint l'Armée des émigrés qui se forme outre-Rhin sous le commandement de son grand-père, le prince de Condé et de son père, le duc de Bourbon. Le but de cette armée est de marcher sur la France pour restaurer l'Ancien Régime.
En 1792, le duc d'Enghien prend la tête de l'auto-proclamée Armée royale française. Cette dernière s'engage dans la tentative d'invasion (avortée) de la France aux côtés des armées alliées autrichienne et prussienne réunies sous le commandement du duc Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick. Néanmoins, Le 2 février 1794, il reçoit des mains du comte de Provence la Croix de Saint-Louis pour son comportement valeureux dans l'armée de Condé.
Il se réfugie à Ettenheim, dans le margraviat de Bade, à quelques lieues de la frontière française.
Ses projets de mariage avec la princesse Caroline de Bade ayant été contrariés par le margrave Charles-Frédéric, il vit ouvertement avec la femme de sa vie, Charlotte de Rohan-Rochefort.Napoléon Bonaparte, Premier Consul de France, le soupçonne d'être à l'origine d'un nouveau complot royaliste en compagnie de Dumouriez, à la suite d'une perquisition chez Armand de Chateaubriand (le cousin de François-René de Chateaubriand) qui fut fusillé plus tard. Il le fait enlever par une troupe de soldats menés par le général Ordener dans la nuit du 15 au 16 mars 1804.
Bonaparte ne tarde pas à découvrir la vérité, grâce à des papiers saisis par les membres de l'opération, prouvant que le duc d'Enghien porte les armes contre la République et envoie des assassins, par le biais de l'Angleterre, contre la personne du premier consul. Le duc est presque immédiatement traduit devant un conseil de guerre présidé par Pierre-Augustin Hulin. Après un simulacre de jugement, il est condamné à mort et fusillé dans les fossés du château de Vincennes le 21 mars 1804. Son corps est jeté dans une tombe creusée à l'avance au pied du pavillon de la Reine.
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Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé (Chantilly, 1772 – Vincennes, 21 mars 1804) est un prince du sang français. Il est le 10e et dernier duc d'Enghien.
Fils unique de Louis, dernier prince de Condé et de Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d'Orléans, il est le dernier descendant de la Maison de Condé.
Après un début d'union romanesque, ses parents se séparent en 1781. Sa mère est confinée au château de Chantilly.
Dès 1789, quelques jours après la prise de la Bastille et devant les troubles révolutionnaires, le jeune duc d'Enghien, âgé de 17 ans, rejoint l'Armée des émigrés qui se forme outre-Rhin sous le commandement de son grand-père, le prince de Condé et de son père, le duc de Bourbon. Le but de cette armée est de marcher sur la France pour restaurer l'Ancien Régime.
En 1792, le duc d'Enghien prend la tête de l'auto-proclamée Armée royale française. Cette dernière s'engage dans la tentative d'invasion (avortée) de la France aux côtés des armées alliées autrichienne et prussienne réunies sous le commandement du duc Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick. Néanmoins, Le 2 février 1794, il reçoit des mains du comte de Provence la Croix de Saint-Louis pour son comportement valeureux dans l'armée de Condé.
Il se réfugie à Ettenheim, dans le margraviat de Bade, à quelques lieues de la frontière française.
Ses projets de mariage avec la princesse Caroline de Bade ayant été contrariés par le margrave Charles-Frédéric, il vit ouvertement avec la femme de sa vie, Charlotte de Rohan-Rochefort.Napoléon Bonaparte, Premier Consul de France, le soupçonne d'être à l'origine d'un nouveau complot royaliste en compagnie de Dumouriez, à la suite d'une perquisition chez Armand de Chateaubriand (le cousin de François-René de Chateaubriand) qui fut fusillé plus tard. Il le fait enlever par une troupe de soldats menés par le général Ordener dans la nuit du 15 au 16 mars 1804.
Bonaparte ne tarde pas à découvrir la vérité, grâce à des papiers saisis par les membres de l'opération, prouvant que le duc d'Enghien porte les armes contre la République et envoie des assassins, par le biais de l'Angleterre, contre la personne du premier consul. Le duc est presque immédiatement traduit devant un conseil de guerre présidé par Pierre-Augustin Hulin. Après un simulacre de jugement, il est condamné à mort et fusillé dans les fossés du château de Vincennes le 21 mars 1804. Son corps est jeté dans une tombe creusée à l'avance au pied du pavillon de la Reine.
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