bpv_154024 - FILIPPO I PADRE Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2015)
Prezzo : 280.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2015)
Prezzo : 280.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 248
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 28,00 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 12,71 g.
Grado di rarità : R2
Commenti sullo stato di conservazione:
Frappe bien centrée sur un flan régulier, très bon style et portrait tardif, bonnes surfaces conservant de petits restes de brillant
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Lauren et est de mêmes coins que l’exemplaire Vinchon, Trampisch, lot 893, est le 0369_004 de la base TSP
Diritto
Descrittivo diritto : Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2).
Legenda diritto : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Traduzione diritto : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rovescio
Titolatura rovescio : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à droite, les ailes largement écartées, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legenda rovescio : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG.
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commento
Émission probablement de jonction entre les troisième et quatrième consulats si l’on en juge par le type d’aigle.
Ce type de buste, en proportion, est de loin le plus courant de toutes ces émissions. Symboliquement, il traduit les différents pouvoirs de l’empereur, militaires (laurier, cuirasse dont on voit une ptéryge) et civils par le drapé qui peut rappeler la toge pour le citoyen. On pourrait le considérer comme un vœu pieux, celui de la paix juste et durable, mais armée...
Ce style d’aigle de revers, typique du 4e consulat, est relativement rare au 3e. Cet exemplaire avec ce portrait tardif et cet aigle caractéristique, précède certainement immédiatement le changement de consulat.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont aucun en musée.
Ce type de buste, en proportion, est de loin le plus courant de toutes ces émissions. Symboliquement, il traduit les différents pouvoirs de l’empereur, militaires (laurier, cuirasse dont on voit une ptéryge) et civils par le drapé qui peut rappeler la toge pour le citoyen. On pourrait le considérer comme un vœu pieux, celui de la paix juste et durable, mais armée...
Ce style d’aigle de revers, typique du 4e consulat, est relativement rare au 3e. Cet exemplaire avec ce portrait tardif et cet aigle caractéristique, précède certainement immédiatement le changement de consulat.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont aucun en musée.