bpv_308713 - FILIPPO I PADRE Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 180.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 180.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 245
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 27,00 mm
Asse di coniazione : 7 h.
Peso : 12,55 g.
Commenti sullo stato di conservazione:
Infime usure, bon centrage, restes de brillant de frappe et ventre de l’aigle bien frappé, ce qui est rare sur ce type
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient des plateaux d’un marchand anglais ambulant en novembre 1995, est le 0340_020 de la base TSP
Diritto
Descrittivo diritto : Buste radié, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, ptéryges visibles, vu de trois quarts en arrière.
Legenda diritto : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Traduzione diritto : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rovescio
Titolatura rovescio : S|C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, posé sur une palme tige à droite.
Legenda rovescio : DHMARC - EX OUSIAS UPATOA
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la première fois / avec l’accord du Sénat).
Commento
Ce type se caractérise par le buste à droite et la position de l’aigle.
Les émissions de la famille de Philippe pour le premier consulat posent problème car la suite chronologique ne reprendra qu’avec le troisième consulat, sans frappe pour le second, et les frappes du premier consulat sont peu nombreuses, dans la lignée typologique des émissions de 244. Pourquoi cette interruption ?
On peut certes penser que les abondantes émissions de Gordien et de Philippe, pour la guerre parthique et sa suite, avaient fourni suffisamment de moyens de paiement à l’économie pour qu’il ne soit pas nécessaire de continuer de frapper dans les mêmes proportions.
Ce qui pose également problème est la multiplicité des aigles de revers, sans que l’on puisse saisir une logique. Pourtant, les frappes de Philippe commencent par un aigle immuable dans la série MON URB et se terminent par un modèle unique, varié simplement de droite ou de gauche. Pourquoi, durant les frappes des premier et troisième consulat, les graveurs se sont-ils livrés à des facéties ?
On trouve toujours la palme et le SC que nous avons vu dans les émissions de 244 et pour lesquels les mêmes conclusions peuvent être tirées en 245.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante et un exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Paris (2), British Museum, Jérusalem, ANS, Oxford, Copenhague, Princeton, Gaziantep et Berlin.
This type is characterized by the bust to the right and the eagle position.
The issues of the family of Philippe for the first consulate pose a problem because the chronological sequence will only resume with the third consulate, without striking for the second, and the strikings of the first consulate are few in number, in the typological line of the issues of 244. Why this interruption? One can certainly think that the abundant issues of Gordian and Philip, for the Parthian War and its aftermath, had provided sufficient means of payment to the economy so that it was not necessary to continue minting in the same proportions..
Another problem is the multiplicity of reverse eagles, without any apparent logic.. Yet, Philippe's strikes begin with an unchanging eagle in the MON URB series and end with a unique model, varied simply from right to left. Why did the engravers indulge in pranks during the first and third consulate mints? We still find the palm and the SC that we saw in the 244 issues and for which the same conclusions can be drawn in 245..
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, forty-one examples are now listed for this type, including in museums in Paris (2), the British Museum, Jerusalem, ANS, Oxford, Copenhagen, Princeton, Gaziantep and Berlin.
Les émissions de la famille de Philippe pour le premier consulat posent problème car la suite chronologique ne reprendra qu’avec le troisième consulat, sans frappe pour le second, et les frappes du premier consulat sont peu nombreuses, dans la lignée typologique des émissions de 244. Pourquoi cette interruption ?
On peut certes penser que les abondantes émissions de Gordien et de Philippe, pour la guerre parthique et sa suite, avaient fourni suffisamment de moyens de paiement à l’économie pour qu’il ne soit pas nécessaire de continuer de frapper dans les mêmes proportions.
Ce qui pose également problème est la multiplicité des aigles de revers, sans que l’on puisse saisir une logique. Pourtant, les frappes de Philippe commencent par un aigle immuable dans la série MON URB et se terminent par un modèle unique, varié simplement de droite ou de gauche. Pourquoi, durant les frappes des premier et troisième consulat, les graveurs se sont-ils livrés à des facéties ?
On trouve toujours la palme et le SC que nous avons vu dans les émissions de 244 et pour lesquels les mêmes conclusions peuvent être tirées en 245.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante et un exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Paris (2), British Museum, Jérusalem, ANS, Oxford, Copenhague, Princeton, Gaziantep et Berlin.
This type is characterized by the bust to the right and the eagle position.
The issues of the family of Philippe for the first consulate pose a problem because the chronological sequence will only resume with the third consulate, without striking for the second, and the strikings of the first consulate are few in number, in the typological line of the issues of 244. Why this interruption? One can certainly think that the abundant issues of Gordian and Philip, for the Parthian War and its aftermath, had provided sufficient means of payment to the economy so that it was not necessary to continue minting in the same proportions..
Another problem is the multiplicity of reverse eagles, without any apparent logic.. Yet, Philippe's strikes begin with an unchanging eagle in the MON URB series and end with a unique model, varied simply from right to left. Why did the engravers indulge in pranks during the first and third consulate mints? We still find the palm and the SC that we saw in the 244 issues and for which the same conclusions can be drawn in 245..
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, forty-one examples are now listed for this type, including in museums in Paris (2), the British Museum, Jerusalem, ANS, Oxford, Copenhagen, Princeton, Gaziantep and Berlin.