bpv_154041 - OTACILIA SEVERA Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2017)
Prezzo : 330.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2017)
Prezzo : 330.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 248
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 28,00 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 11,41 g.
Grado di rarità : R3
Commenti sullo stato di conservazione:
Frappe correctement centrée sur un flan un peu large, faible usure, surface sombre
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0382_003 de la base TSP, il provient de la trouvaille dite de Voegtli, de mars 1993
Diritto
Descrittivo diritto : Buste drapé et diadémé d’Otacilia Sévéra à droite, les cheveux remontés en tresse sur la tête, posé sur un croissant de lune, vu de trois quarts en avant (L15).
Legenda diritto : MAR WTAKIL SEOUHRAN SEB
Traduzione diritto : (Marcia Otacilia Severa augusta).
Rovescio
Titolatura rovescio : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à gauche, les ailes déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legenda rovescio : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commento
Les frappes de Philippe II datées du troisième consulat, comme celles d’Otacilie Sévère d’ailleurs, portent les titres de Philippe Père. Elles se distinguent entre elles par différents aigles de revers et un portrait à droite ou à gauche.
Il faut noter que si Philippe affectionne particulièrement la couronne radiée solaire dans ses frappes de tétradrachmes (sans que cela ait la moindre influence sur la valeur faciale de la monnaie, contrairement à ce qui se produit pour les antoniniens), tous les bustes de son épouse sont posés sur un croissant lunaire.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe et de sa famille existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires sont encore maintenant répertoriés pour ce type, dont un en musée, à l’ANS.
Il faut noter que si Philippe affectionne particulièrement la couronne radiée solaire dans ses frappes de tétradrachmes (sans que cela ait la moindre influence sur la valeur faciale de la monnaie, contrairement à ce qui se produit pour les antoniniens), tous les bustes de son épouse sont posés sur un croissant lunaire.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe et de sa famille existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires sont encore maintenant répertoriés pour ce type, dont un en musée, à l’ANS.