bpv_192795 - NERONE Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 580.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 580.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: an 7/ 109
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : argento
Diametro : 24 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Peso : 15,10 g.
Commenti sullo stato di conservazione:
Superbe portrait sur un flan large mais décentré au droit. Un petit plat de frappe sur le poitrail de l’aigle
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la vente Kurpfalzische Munzhandlung Mannheim Auktion IX, 11 12 1975, 166 puis de la firme Oldenburg Kiel, 1981 puis de la vente Hirsch 156 (novembre 1987), n° 443 et illustre le type dans le Prieur, est le 0081_001 de la base TSP
Diritto
Descrittivo diritto : Buste lauré de Néron imberbe à droite avec l'égide sur le cou (O*4).
Legenda diritto : NERWNOS KAISAROS SEBASTOU
Traduzione diritto : (Néron césar auguste).
Rovescio
Descrittivo rovescio : Aigle debout à gauche sur un foudre ailé, les ailes déployées ; dans le champ à gauche, une palme verticale.
Legenda rovescio : [Z]/ QR
Traduzione rovescio : An 7 du règne, An 106 de l’ère césarienne.
Commento
Intéressant portrait de l’empereur jeune. De tels portraits sont très rares en numismatique romaine, du fait de la refonte générale à la réforme monétaire de 64. Curieusement, tous les coins répertoriés pour cette année sont imberbes alors que des coins à buste barbu existent pour l’année précédente.
C’est la première émission importante, effectivement destinée à la circulation, dont le revers est orné de l’aigle, qui remplace alors la Tyché. Celle-ci ne sera plus utilisée, hors sous Trajan, que pour des émissions ponctuelles, commémoratives et probablement de donativa.
Michel Prieur suggère que le choix de l’aigle ne se rapporte pas à Jupiter, dieu on ne peut moins local, mais à l’aspect de lien entre la Terre et le Ciel de l’oiseau, lui donnant l’aspect œcuménique nécessaire pour satisfaire les habitants d’une région qui regroupait des centaines de groupes ethniques et religieux.
On peut en déduire que ces émissions, peut-être pour la première fois, ne sont plus spécifiques à la ville d’Antioche mais s’adressent à tout l’ensemble de la Syrie, Palestine et Phénicie, ce qui pose une fois le plus le problème de leur financement : local, régional, impérial ?
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent treize exemplaires sont maintenant répertoriés.
C’est la première émission importante, effectivement destinée à la circulation, dont le revers est orné de l’aigle, qui remplace alors la Tyché. Celle-ci ne sera plus utilisée, hors sous Trajan, que pour des émissions ponctuelles, commémoratives et probablement de donativa.
Michel Prieur suggère que le choix de l’aigle ne se rapporte pas à Jupiter, dieu on ne peut moins local, mais à l’aspect de lien entre la Terre et le Ciel de l’oiseau, lui donnant l’aspect œcuménique nécessaire pour satisfaire les habitants d’une région qui regroupait des centaines de groupes ethniques et religieux.
On peut en déduire que ces émissions, peut-être pour la première fois, ne sont plus spécifiques à la ville d’Antioche mais s’adressent à tout l’ensemble de la Syrie, Palestine et Phénicie, ce qui pose une fois le plus le problème de leur financement : local, régional, impérial ?
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent treize exemplaires sont maintenant répertoriés.