bpv_296889 - NERONE Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2013)
Prezzo : 450.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2013)
Prezzo : 450.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: an 6/ 108
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : argento
Diametro : 25 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Peso : 14,74 g.
Commenti sullo stato di conservazione:
Flan court comme fréquemment à cette période
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0080_017 de la base TSP, il provient de la Collection Richard McAlee. C’est cet exemplaire qui illustre le type dans l’ouvrage de Richard McAlee The coins of Roman Antioch, page 137, n°256b
Diritto
Descrittivo diritto : Buste lauré de Néron barbu à droite avec l'égide sur le cou (O*4).
Legenda diritto : NERWNOS KAISAROS - SEBASTOU, (Nerwnws Kaisaros Sebastou)
Traduzione diritto : (Néron césar auguste).
Rovescio
Descrittivo rovescio : Aigle debout à gauche sur un foudre ailé, les ailes déployées ; dans le champ à gauche, une palme verticale.
Legenda rovescio : s HR
Traduzione rovescio : An 6 du règne - An 108 de l’ère césarienne.
Commento
Intéressant portrait de l’empereur jeune mais déjà joufflu. De tels portraits sont très rares en numismatique romaine, du fait de la refonte générale à la réforme monétaire de 64.
À noter que l’on peut dater le début des rondeurs de l’empereur de cette sixième année du règne. L’année précédente, l’empereur a un visage mince et c’est durant l’an 6 que l’on voit aussi bien des portraits minces que des portraits déjà bien portants avec une presque totalité de ceux-ci barbus.
C’est la première émission importante, effectivement destinée à la circulation, dont le revers est orné de l’aigle, qui remplace alors la Tyché. Celle-ci ne sera plus utilisée, hors sous Trajan, que pour des émissions ponctuelles, commémoratives et probablement de donativa.
Michel Prieur suggère que le choix de l’aigle ne se rapporte pas à Jupiter, dieu on ne peut moins local, mais à l’aspect de lien entre la Terre et le Ciel de l’oiseau, lui donnant l’aspect œcuménique nécessaire pour satisfaire les habitants d’une région qui regroupait des centaines de groupes ethniques et religieux.
On peut en déduire que ces émissions, peut-être pour la première fois, ne sont plus spécifiques à la ville d’Antioche mais s’adressent à tout l’ensemble de la Syrie, Palestine et Phénicie, ce qui pose une fois le plus le problème de leur financement : local, régional, impérial ?
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-cinq exemplaires sont maintenant répertorié, dont trois en musées, Paris, British Museum et Yale.
À noter que l’on peut dater le début des rondeurs de l’empereur de cette sixième année du règne. L’année précédente, l’empereur a un visage mince et c’est durant l’an 6 que l’on voit aussi bien des portraits minces que des portraits déjà bien portants avec une presque totalité de ceux-ci barbus.
C’est la première émission importante, effectivement destinée à la circulation, dont le revers est orné de l’aigle, qui remplace alors la Tyché. Celle-ci ne sera plus utilisée, hors sous Trajan, que pour des émissions ponctuelles, commémoratives et probablement de donativa.
Michel Prieur suggère que le choix de l’aigle ne se rapporte pas à Jupiter, dieu on ne peut moins local, mais à l’aspect de lien entre la Terre et le Ciel de l’oiseau, lui donnant l’aspect œcuménique nécessaire pour satisfaire les habitants d’une région qui regroupait des centaines de groupes ethniques et religieux.
On peut en déduire que ces émissions, peut-être pour la première fois, ne sont plus spécifiques à la ville d’Antioche mais s’adressent à tout l’ensemble de la Syrie, Palestine et Phénicie, ce qui pose une fois le plus le problème de leur financement : local, régional, impérial ?
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-cinq exemplaires sont maintenant répertorié, dont trois en musées, Paris, British Museum et Yale.