bpv_311281 - FILIPPO I PADRE Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 280.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 280.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 249
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 27,00 mm
Asse di coniazione : 1 h.
Peso : 12,06 g.
Grado di rarità : R1
Commenti sullo stato di conservazione:
Pas d’usure, coins d’une remarquable fraîcheur, excellente frappe
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui est le 0433_010 de la base TSP, provient de la vente Lanz 86 du 18 mai 1998 lot n° 644, puis de la collection Richard McAlee dont il illustre le type dans le Coins of Roman Antioch
Diritto
Descrittivo diritto : Buste radié et cuirassé de Philippe Ier l’Arabe, épaulettes de la cuirasse décorées, aegis sur le plastron, extrémité du paludamentum visible sur l’épaule droite à gauche, vu de trois quarts en avant.
Legenda diritto : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Traduzione diritto : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rovescio
Titolatura rovescio : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legenda rovescio : DHMARC - EX OUSIAS UPATOD
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la quatrième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commento
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires, dont six en musées, ANS (2), Jérusalem (2), Paris et Princeton sont maintenant répertoriés pour ce type.
There are numerous coins in Antioch dated to a fourth consulate of Philip the Arab, of which we find no trace in Rome.. It is extremely regrettable that the little information we have on the Senate of Antioch is much later (4th and 5th century) because the issues of tetradrachms suggest that not only did the Senate of Antioch demonstrate its independence from Rome by minting money with the title “SC / ANTIOXIA” but also that it had its own imperial computus under Philip.
The wealth of variants of busts for circulation issues in Antioch is such that some, Jean-Marc Doyen for example, were able to consider that the East had been, in terms of monetary busts, the laboratory from which the West would draw inspiration..
Indeed, from Caracalla to Philip, the variants of busts with attributes are numerous and, contrary to the practice of Rome which reserves them for donativa or prestige issues, clearly intended for circulation.
It was only much later, with a gap of thirty years, that Rome would enrich its repertoire of busts.. Persistence of an artistic superiority of the Hellenistic East over the Roman West, four centuries after the conquest of Greece? Concern for propaganda exacerbated on the borders of the Empire, less pervasive in the capital? Influence of Semitic emperors concerned with their local brand image among the populations from which they came? Oriental concern for form more than content? Free and competing engravers in Antioch, slaves and little motivated in Rome? We do not know, but the fact remains that the observation is indisputable..
As soon as Philip II was proclaimed Augustus, he still used his father's titles on the reverse but also adopted his title by right.. Beginner collectors have difficulty distinguishing the father from the son; the rule is simple: the father always has a wrinkle across his forehead, the son always has a smooth forehead..
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, nineteen examples, including six in museums, ANS (2), Jerusalem (2), Paris and Princeton are now listed for this type
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires, dont six en musées, ANS (2), Jérusalem (2), Paris et Princeton sont maintenant répertoriés pour ce type.
There are numerous coins in Antioch dated to a fourth consulate of Philip the Arab, of which we find no trace in Rome.. It is extremely regrettable that the little information we have on the Senate of Antioch is much later (4th and 5th century) because the issues of tetradrachms suggest that not only did the Senate of Antioch demonstrate its independence from Rome by minting money with the title “SC / ANTIOXIA” but also that it had its own imperial computus under Philip.
The wealth of variants of busts for circulation issues in Antioch is such that some, Jean-Marc Doyen for example, were able to consider that the East had been, in terms of monetary busts, the laboratory from which the West would draw inspiration..
Indeed, from Caracalla to Philip, the variants of busts with attributes are numerous and, contrary to the practice of Rome which reserves them for donativa or prestige issues, clearly intended for circulation.
It was only much later, with a gap of thirty years, that Rome would enrich its repertoire of busts.. Persistence of an artistic superiority of the Hellenistic East over the Roman West, four centuries after the conquest of Greece? Concern for propaganda exacerbated on the borders of the Empire, less pervasive in the capital? Influence of Semitic emperors concerned with their local brand image among the populations from which they came? Oriental concern for form more than content? Free and competing engravers in Antioch, slaves and little motivated in Rome? We do not know, but the fact remains that the observation is indisputable..
As soon as Philip II was proclaimed Augustus, he still used his father's titles on the reverse but also adopted his title by right.. Beginner collectors have difficulty distinguishing the father from the son; the rule is simple: the father always has a wrinkle across his forehead, the son always has a smooth forehead..
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, nineteen examples, including six in museums, ANS (2), Jerusalem (2), Paris and Princeton are now listed for this type