v48_0836 - Faux pour servir (?) de 50 francs or Napoléon III, tête laurée 1862 Paris F.548/1 var.
MONNAIES 48 (2011)
Prezzo di inizio : 680.00 €
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Prezzo realizzato : 680.00 €
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Offerta maxima : 725.00 €
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Tipo : Faux pour servir (?) de 50 francs or Napoléon III, tête laurée
Data: 1862
Nome della officina / città: Paris
Quantità coniata : 24.418
Metallo : oro
Titolo in millesimi : - ‰
Diametro : 28,13 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 11,61 g.
Orlo : en relief : *****DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE
Grado di rarità : R3
Commenti sullo stato di conservazione:
Importantes traces de monture soudées sur la tranche et des traces de nettoyage dans les champs
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de MONNAIES 44 n° 874
Diritto
Titolatura diritto : NAPOLEON III EMPEREUR.
Descrittivo diritto : Tête laurée de Napoléon III à droite, un ruban descendant sur l'épaule ; au-dessous (différent de Directeur) / BARRE.
Rovescio
Titolatura rovescio : EMPIRE FRANÇAIS.
Descrittivo rovescio : 50 FR de part et d'autre d'une aigle éployée sur un foudre entourée du collier de la Légion d'honneur brochant sur deux sceptres (main de justice et sceptre de Charlemagne) posés en sautoir, reposant sur une tenture ornée de mouchetures d'hermine à l'intérieur et d'abeilles à l'extérieur et sommée d'une couronne impériale de laquelle partent deux rubans, 1862 encadré de la lettre d'atelier A et du différent ancre de Graveur général au-dessous entre les extrémités des sceptres.
Commento
Ce faux est bien entendu indiscutable, la différence de poids étant sans appel. En revanche, s’agit-il d’un faux de bijouterie ou d’un faux pour servir ? La question reste ouverte mais penche, pour nous, vers le faux pour servir, seule justification de la différence de poids. Un faux de bijouterie, certainement pour l’Algérie, patrie des ceintures dont la boucle faite d’une 50 francs laurée, n’a aucun intérêt ni à être d’une telle qualité ni à peser quatre grammes de moins puisque les bijoux se vendent, en Algérie comme dans tous les pays arabes, sur la base du poids.
La qualité du faux est plus qu’impressionnante : la pièce provient d’une collection par dates et fut manifestement vendue et achetée (par le collectionneur, pas par nous) comme authentique. La finesse du détail, la netteté et la franchise de la frappe en font un faux redoutablement dangereux, même pour un oeil exercé, et nous n’avons jamais vu de faux de bijouterie de ce modèle d’une telle qualité. Il nous semble donc probable que ce faux fut fabriqué pour servir, procurant au faussaire une quinzaine de francs de bénéfice.
This fake is of course indisputable, the difference in weight being irrefutable. On the other hand, is it a jewelry fake or a fake for use? The question remains open but leans, for us, towards the fake for use, the only justification for the difference in weight. A jewelry fake, certainly for Algeria, homeland of belts whose buckle made of a laureate 50 franc coin, has no interest in being of such quality or weighing four grams less since jewelry is sold, in Algeria as in all Arab countries, on the basis of weight. The quality of the fake is more than impressive: the piece comes from a collection by date and was clearly sold and bought (by the collector, not by us) as authentic. The fineness of the detail, the clarity and frankness of the striking make it a formidably dangerous fake, even for a trained eye, and we have never seen a jewelry fake of this model of such quality. It therefore seems likely to us that this fake was made for use, providing the forger with a profit of around fifteen francs.
La qualité du faux est plus qu’impressionnante : la pièce provient d’une collection par dates et fut manifestement vendue et achetée (par le collectionneur, pas par nous) comme authentique. La finesse du détail, la netteté et la franchise de la frappe en font un faux redoutablement dangereux, même pour un oeil exercé, et nous n’avons jamais vu de faux de bijouterie de ce modèle d’une telle qualité. Il nous semble donc probable que ce faux fut fabriqué pour servir, procurant au faussaire une quinzaine de francs de bénéfice.
This fake is of course indisputable, the difference in weight being irrefutable. On the other hand, is it a jewelry fake or a fake for use? The question remains open but leans, for us, towards the fake for use, the only justification for the difference in weight. A jewelry fake, certainly for Algeria, homeland of belts whose buckle made of a laureate 50 franc coin, has no interest in being of such quality or weighing four grams less since jewelry is sold, in Algeria as in all Arab countries, on the basis of weight. The quality of the fake is more than impressive: the piece comes from a collection by date and was clearly sold and bought (by the collector, not by us) as authentic. The fineness of the detail, the clarity and frankness of the striking make it a formidably dangerous fake, even for a trained eye, and we have never seen a jewelry fake of this model of such quality. It therefore seems likely to us that this fake was made for use, providing the forger with a profit of around fifteen francs.