bpv_173753 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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Articolo venduto sul nostro negozio
Prezzo : 85.00 €
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Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 215-217
Nome della officina / città: Laodicée, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 25 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Peso : 14,74 g.
Commenti sullo stato di conservazione:
Presque superbe, bien frappé et bien centré
N° nelle opere di riferimento :
Diritto
Descrittivo diritto : Tête laurée de Caracalla à droite, l’un des deux rubans de la couronne laurée descendant sur l’épaule (O*).
Legenda diritto : AUT K. M. A..AN...TWNEINOS .SEB. (Autokrator Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos).
Traduzione diritto : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Rovescio
Descrittivo rovescio : Aigle debout à droite, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à gauche, couronne feuillée dans le bec ; entre les pattes de l'aigle, sur une ligne de terre, une étoile à huit rais.
Legenda rovescio : DHMARC. EX. UPATOS. TOD. (Dhmarcikhs Exousias Upatos to D).
Traduzione rovescio : (Puissance tribunitienne, consul pour la quatrième fois).
Commento
Les frappes du sixième groupe de Laodicée ont tous les défauts des émissions d’urgence. Elles sont très nombreuses, de style fréquemment épouvantable, souvent mal frappées, il n’y a aucune recherche stylistique et un seul type existe, le plus simple possible à graver.
On peut penser que ces frappes étaient directement destinées à l’armée et que Laodicée a frappé, comme dans le cas des émissions de guerre d’Antioche, pour d’autres.
En effet, si la théorie fiscale pour expliquer l’apparition de multiples ateliers en 215 est vraie, il faut bien remarquer que des villes importantes de la région sont laissées sans émission. Fiscalement, il est impensable que Samosate, Apamée, Palmyre, Bosra... on pourrait allonger la liste, n’aient pas été mises à contribution pour l’effort de la guerre contre les Perses, guerre qui les concernaient de plus directement. Comme il semble assez exclu que des séries actuellement mal attribuées doivent leur revenir, il semble plausible que ces villes se soient acquitées en métal et que des ateliers aient été chargés de transformer ce métal en numéraire. Si c’est effectivement ce qui s’est produit, le sixième groupe de Laodicée est un parfait candidat pour ces frappes industrielles.
Le seul intérêt de ces monnaies est que percent parfois, dans la technique du graveur, des simplifications, des raccourcis, des coups de burin hardis qui rappellent parfois - très édulcorées - des approches celtiques de la représentation d’un visage.
L’identification de l’atelier est certaine grâce aux émissions de présentation qui montrent la Tyché de la ville assise sur un mont, un dieu-fleuve tenant le phare de la ville et nageant à ses pieds.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trois cent soixante et onze exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Julia Hoard 1995, est le 1179_029.
On peut penser que ces frappes étaient directement destinées à l’armée et que Laodicée a frappé, comme dans le cas des émissions de guerre d’Antioche, pour d’autres.
En effet, si la théorie fiscale pour expliquer l’apparition de multiples ateliers en 215 est vraie, il faut bien remarquer que des villes importantes de la région sont laissées sans émission. Fiscalement, il est impensable que Samosate, Apamée, Palmyre, Bosra... on pourrait allonger la liste, n’aient pas été mises à contribution pour l’effort de la guerre contre les Perses, guerre qui les concernaient de plus directement. Comme il semble assez exclu que des séries actuellement mal attribuées doivent leur revenir, il semble plausible que ces villes se soient acquitées en métal et que des ateliers aient été chargés de transformer ce métal en numéraire. Si c’est effectivement ce qui s’est produit, le sixième groupe de Laodicée est un parfait candidat pour ces frappes industrielles.
Le seul intérêt de ces monnaies est que percent parfois, dans la technique du graveur, des simplifications, des raccourcis, des coups de burin hardis qui rappellent parfois - très édulcorées - des approches celtiques de la représentation d’un visage.
L’identification de l’atelier est certaine grâce aux émissions de présentation qui montrent la Tyché de la ville assise sur un mont, un dieu-fleuve tenant le phare de la ville et nageant à ses pieds.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trois cent soixante et onze exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Julia Hoard 1995, est le 1179_029.