bgr_275177 - CAMPANIA - NEAPOLIS Nomos ou didrachme
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2013)
Prezzo : 780.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2013)
Prezzo : 780.00 €
Tipo : Nomos ou didrachme
Data: c. 300-275 AC.
Nome della officina / città: Naples, Campanie
Metallo : argento
Diametro : 18,5 mm
Asse di coniazione : 1 h.
Peso : 7,31 g.
Grado di rarità : R2
Commenti sullo stato di conservazione:
Exemplaire sur un petit flan épais et irrégulier, légèrement décentré au revers. Très beau portrait de Parthénopé. Joli revers de style fin avec la tête du taureau androcéphale détaillée. Belle patine de collection ancienne avec des reflets dorés
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la vente Burgan, décembre 1983
Diritto
Descrittivo diritto : Tête de la nymphe Parthénopé ou Néapolis à droite, la chevelure bouclée, ceinte d’un bandeau avec collier et boucle d’oreille ; derrière la tête, une grappe de raisin.
Legenda diritto : STA.
Rovescio
Descrittivo rovescio : Taureau androcéphale passant à droite, la tête barbue de face, couronné par Niké volant à droite ; entre les pattes, une lettre.
Legenda rovescio : [NEOPOLITWN].
Traduzione rovescio : (de Naples).
Commento
Pour ce type, le nom placé sous la tête de la nymphe doit plutôt être interprété comme un nom de magistrat monétaire plutôt que la signature d’un graveur particulier comme le signale N. K. Rutter (HN. italy, p. 70, n° 579 note). Le visage présente une attitude altière avec une chevelure très ornementée qui n’est pas sans rappeler les représentations syracusaines. Au droit, derrière la tête de la nymphe, nous avons la représentation d’une grappe de raisin. Les types napolitains sont probablement d’origine religieuse (agonistique). Au droit, la tête de la nymphe Parthénopé a donné son premier nom à la ville et est restée celui de son Acropole (citadelle). Cette élégante représentation féminine n’est pas sans rappeler les chef d’œuvres des graveurs syracusains comme Kimon et le fameux tétradrachme avec la tête d’Aréthuse de trois quarts de face (A. Evans, NC. 1891, pl. XI). En l’honneur de la nymphe Parthénopé, identifiée comme la déesse locale et éponyme de la cité de Neaopolis (Naples), des jeux annuels (agonisitiques) étaient donnés (Roscher, Lex. 1653). Au revers le taureau androcéphale pourrait bien être une représentation du dieu-rivière Achéloos (Achelaus). Cependant, à Naples, il est possible que les jeux agonistiques périodiques n’aient pas seulement été donnés en l’honneur d’Achéloos, le père de toutes les rivières. Le dieu-fleuve androcéphale, couronné par Niké qui se retrouve sur de nombreux monnayages campaniens pourrait aussi être identifié avec une divinité chtonique tauriforme sous la forme de Bacchus Hebon, dont le culte est particulièrement développé en Italie du Sud, en particulier en Campanie (Lenormant, La Grande Grèce, p. 420).