fme_412500 - LUIGI XVIII Médaille de Marie-Thérèse Charlotte de France
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Articolo venduto sul nostro negozio (2017)
Prezzo : 220.00 €
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Prezzo : 220.00 €
Tipo : Médaille de Marie-Thérèse Charlotte de France
Data: 1821
Nome della officina / città: France
Metallo : bronzo
Diametro : 41 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Incisore GAYRARD Raymond (1777-1858)
Peso : 38 g.
Orlo : lisse
Commenti sullo stato di conservazione:
Superbe médaille avec de beaux reliefs et une agréable patine brune homogène avec de petites traces de manipulation
Diritto
Titolatura diritto : MARIE THÉRÈSE CH. - DUCHESSE D’ANGOULÊME.
Descrittivo diritto : Buste à droite de la duchesse d’Angoulême.
Rovescio
Titolatura rovescio : PIÉTÉ FILIALE, / CHARITÉ COURAGE, / AMOUR POUR / LES FRANÇAIS..
Descrittivo rovescio : Légende en quatre lignes dans une couronne de fleurs.
Commento
Ce droit est associé à à un autre revers daté de 1821, avec La Religion tenant la main d'une femme assise et la légende NON TIMEBO MALA QUONIAM TU MECUM ES. // IN ADVERSIS CONSTANTIA/ 1821.
Marie-Thérèse Charlotte de France, surnommée « Madame Royale », née le 19 décembre 1778 à Versailles et morte le 19 octobre 1851 à Frohsdorf en Autriche, est le premier enfant de Louis XVI et Marie-Antoinette. Après une enfance passée à la Cour, elle est la seule des enfants royaux à survivre à la Révolution française. Condamnée par les insurgés puis réduite à l’exil, Marie-Thérèse Charlotte, devenue Dauphine de France en 1824, et qui aurait pu devenir reine de France lors des journées de 1830, reste attachée à la monarchie jusqu’à la fin de sa vie. C'est en exil sous le titre de courtoisie de “comtesse de Marnes” qu'elle décède le 19 octobre 1851 à Frohsdorf en Autriche.
En tant qu'unique rescapée de la famille royale stricto sensu, la timide princesse devint alors bien malgré elle, une véritable « célébrité ». Pour tous c'est « l'Orpheline du Temple », nom qui ne la quitte plus. Ses admirateurs vont ainsi jusqu’à louer un appartement en face du Temple : on la scrute pour rendre compte de ses faits et gestes quotidiens et mieux la réinventer. Plus largement, on en fait l’héroïne de chansons, de poèmes et de récits au goût du jour, qui ont sa souffrance et son histoire, et non son rang, pour principal ressort. Elle devient alors le meilleur agent de propagande des royalistes, instrument politique, certes, mais un instrument révéré et adoré de ses partisans et ce durant toute sa vie.
Marie-Thérèse-Charlotte (1778-1851), fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, épousa son cousin le duc d'Angoulême, fils du comte d'Artois (futur Charles X) en 1799.
Marie-Thérèse Charlotte de France, surnommée « Madame Royale », née le 19 décembre 1778 à Versailles et morte le 19 octobre 1851 à Frohsdorf en Autriche, est le premier enfant de Louis XVI et Marie-Antoinette. Après une enfance passée à la Cour, elle est la seule des enfants royaux à survivre à la Révolution française. Condamnée par les insurgés puis réduite à l’exil, Marie-Thérèse Charlotte, devenue Dauphine de France en 1824, et qui aurait pu devenir reine de France lors des journées de 1830, reste attachée à la monarchie jusqu’à la fin de sa vie. C'est en exil sous le titre de courtoisie de “comtesse de Marnes” qu'elle décède le 19 octobre 1851 à Frohsdorf en Autriche.
En tant qu'unique rescapée de la famille royale stricto sensu, la timide princesse devint alors bien malgré elle, une véritable « célébrité ». Pour tous c'est « l'Orpheline du Temple », nom qui ne la quitte plus. Ses admirateurs vont ainsi jusqu’à louer un appartement en face du Temple : on la scrute pour rendre compte de ses faits et gestes quotidiens et mieux la réinventer. Plus largement, on en fait l’héroïne de chansons, de poèmes et de récits au goût du jour, qui ont sa souffrance et son histoire, et non son rang, pour principal ressort. Elle devient alors le meilleur agent de propagande des royalistes, instrument politique, certes, mais un instrument révéré et adoré de ses partisans et ce durant toute sa vie.
Marie-Thérèse-Charlotte (1778-1851), fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, épousa son cousin le duc d'Angoulême, fils du comte d'Artois (futur Charles X) en 1799.